Article extrait du journal La république des Pyrénées du 26 mai 2016

epfl-bearn-projet-auteuilLes apprentis d’Auteuil envisageaient déjà un avenir loin d’Audaux, ou s’est implanté la fondation en 1944 après l’achat du château Gassion. Le scénario aujourd’hui se précise pour le redéploiement de la maison Sainte Bernadette qui fait travailler environ 65 personnes est accompagne une centaine de jeunes agés de 11 à 15 ans. On savait qu’il était hors de question que la fondation ne soit plus présente dans le département des Pyrénées Atlantiques, ce que nous indiquait le directeur diocésain de l’enseignement catholique, associé à la réflexion sur le projet de relocalisation.

L’idée était donc de se rapprocher des grands pôles urbains du 64, Pau ou la côte basque. C’est la piste paloise qui semble aujourd’hui être suivie, avec ce terrain municipal de l’avenue Pouguet qui tend les bras à la fondation d’Auteuil.

« C’est en effet l’option de Pau qui est regardée pour l’instant avec ce site, mais ce n’est pas encore un choix définitif. Nous sommes toujours dans la réflexion que nous menons depuis quelques mois. À la fois sur l’implantation, le contenu du projet d’établissement, sa forme future, avec ou sans l’internat par exemple. C’est la complémentarité à trouver avec ce qui existe déjà à Pau qui nous guidera également. »
Christine Jarrosson, Directrice de la maison Sainte Bernadette

Facilité de transports

La directrice reconnait volontiers que, parmi les différents terrains possibles, celui de l’avenue Pouguet à quelques arguments sa faveur. Et notamment la proximité avec la future ligne du BHNS reliant l’hôpital à la gare. « Le fait que le futur établissement soit bien desservi par les transports en commun joue. Pour nos internes, ce serait une facilité supplémentaire pour rejoindre la gare  » constate Christine Jarosson. Mais maintenant cela ne dépend plus trop de nous.

Nous avons notre propre calendrier, mais il faut aussi tenir compte de nos différents partenaires, l’éducation nationale, le conseil départemental, la direction diocésaine de l’enseignement catholique. Reste que si le projet aboutissait pour la rentrée 2018 avec une construction neuve ce serait aussi une belle porte d’entrée sur Pau pour la fondation d’Auteuil et pourquoi pas développer d’autres structures. Si les apprentis veulent quitter Audaux, c’est notamment pour une question de coût, alourdis par les charges d’entretien du château Gassion. Mais aussi à cause de la situation géographique isolée du village. Village qui, à coup sûr, vivrait très mal ce départ.